“J’ai de bonnes idées, je me lancerais bien, mais je ne sais pas par où commencer.
Et puis créer une boite, en France, c’est l’enfer. Trop de paperasse, trop cher. J’admire ceux qui larguent tout pour suivre leur rêve, avec tous les bâtons qu’on leur met dans les roues.”
Si tu as déjà entendu cela lors d’un repas entre potes, ou une réunion de famille, ou un apéro, lève la main! 🖐
Mieux: si tu as déjà tenu ce genre de propos, lis la suite 😉
Alors, faisons un peu le tri: il y a celles et ceux qui ont une vague idée de ce qui leur plairait de créer.
Quelque chose qui leur permettrait de changer un peu de la routine quotidienne…. et qui leur donne finalement un sujet de discussion enflammée avec leurs collègues/ami.e.s/famille quand ça ne vas pas trop au boulot.
Comme une échappatoire temporaire.
Et c’est ok.
Et puis il y a celles et ceux qui ont un début de projet en tâche de fond, trop souvent délaissé au profit du quotidien et de sa charge mentale, trop souvent abandonné à cause des freins et des croyances limitantes.
J’appelle ça le “syndrome du roman inachevé”: on a probablement toutes et tous un.e pote (ou un.e pote de pote) qui conserve un manuscrit au fond du tiroir de son bureau: “Je travaille sur un projet de roman, là. Je m’y mets quand j’ai le temps, entre deux trucs.”
Et paf: dans 99% des cas, le manuscrit reste bien au chaud, au fond du tiroir.
Il le ressort de temps en temps, comme un doudou, pour se rassurer, pour se dire qu’il est capable de faire autre chose, différemment des autres. Il y pense un peu, des fois il écrit même quelques lignes, avant de revenir au quotidien et de remettre le brouillon à sa place, bien rangé, au fond du tiroir.
Et là, je trouve ça vraiment dommage : il y a parfois de vraies envies de bâtir quelque chose de nouveau, qui restent sans écho.
Parce que tu ressens ce besoin d’entrer en action, d’être aligné.e avec un projet qui te parle davantage, qui te ressemble, et qui peut te faire te sentir utile, mais que tu ne sais juste pas par où commencer.
Si tu te reconnais dans tout ça, je me permets une suggestion: ne laisse pas ce projet avorter dans ta tête avant même de lui avoir laissé une chance.
Si tu y penses tant que ça, et que ça te brasse à chaque fois, c’est que cela compte pour toi.
Comme dirait Serge Lafrance: “On regrette rarement d’avoir osé, mais toujours de ne pas avoir essayé”
Alors vas-y, ose !
A ton rythme.
A la hauteur du temps et des moyens que tu peux accorder à ce rêve, à ce projet, à cette idée, peu importe le petit nom que tu lui donnes.
Mais une chose est sûre: c’es toi, et toi seul.e, qui peut donner le premier élan à ton projet.
Personne ne le fera à ta place.
Alors, avant de bloquer devant des obstacles du type “oui mais c’est trop compliqué / oui mais si ça marche pas / oui mais c’est trop de paperasse / oui mais je suis pas tout à fait prêt” (ajoute toutes les phrases polluantes qui te viennent à l’esprit), demande-toi un peu:
“Et si jamais ça marchait ?”
On en parle ?
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